on objet d'art est inutile et éventuellement beau en tout cas il a exige du travail.
Un objet d'artisanat a exige du travail, est éventuellement beau mais en plus est utile
le détournement de l'objet de son utilité première et bien sur la reconnaissance d'un public en tant qu'objet d'art
l’art au sens de pouvoir magique, d’incantation, devient un “art de faire”, une pratique, une tâche à accomplir. De sorcier, l’agent devient l’artisan, le “maître” comme on disait au moyen-âge. L’art ne se dissocie pas vraiment des pratiques artisanales. S’instituent alors des confréries, des compagnonnages, qui n’excluent pas une certaine dimension morale et spirituelle dans leur approche globale du travail. Naissent ce qu’on appelle les “Arts et Métiers”. — De fétiche le support devient désormais l’”objet utile”, mais aussi et surtout l’objet “bien fait”, dont l'usage peut être utilitaire ou simplement “décoratif” : l'objet artisanal se dit proprement ouvrage. Comment passe-t-on de « l’ouvrage » artisanal à « l’Åuvre » d’art ? Même si l’artisanat continue d’exister de nos jours, on observe dans l’histoire à un détachement progressif de la création artistique personnelle et imaginative par rapport à un artisanat traditionnellement et parfaitement réglé. L'artisan est sans doute un créateur plus "proche de la réalité" que l'artiste, au sens où par la finalité pratique de son travail, il fait corps avec la réalité sociale. Il en va tout autrement de l'artiste qui, justement, va chercher à contempler et à interpréter la réalité plutôt que de s'y plier ou s'y adapter.
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on objet d'art est inutile et éventuellement beau en tout cas il a exige du travail.
Un objet d'artisanat a exige du travail, est éventuellement beau mais en plus est utile
le détournement de l'objet de son utilité première et bien sur la reconnaissance d'un public en tant qu'objet d'art
l’art au sens de pouvoir magique, d’incantation, devient un “art de faire”, une pratique, une tâche à accomplir. De sorcier, l’agent devient l’artisan, le “maître” comme on disait au moyen-âge. L’art ne se dissocie pas vraiment des pratiques artisanales. S’instituent alors des confréries, des compagnonnages, qui n’excluent pas une certaine dimension morale et spirituelle dans leur approche globale du travail. Naissent ce qu’on appelle les “Arts et Métiers”. — De fétiche le support devient désormais l’”objet utile”, mais aussi et surtout l’objet “bien fait”, dont l'usage peut être utilitaire ou simplement “décoratif” : l'objet artisanal se dit proprement ouvrage. Comment passe-t-on de « l’ouvrage » artisanal à « l’Åuvre » d’art ? Même si l’artisanat continue d’exister de nos jours, on observe dans l’histoire à un détachement progressif de la création artistique personnelle et imaginative par rapport à un artisanat traditionnellement et parfaitement réglé. L'artisan est sans doute un créateur plus "proche de la réalité" que l'artiste, au sens où par la finalité pratique de son travail, il fait corps avec la réalité sociale. Il en va tout autrement de l'artiste qui, justement, va chercher à contempler et à interpréter la réalité plutôt que de s'y plier ou s'y adapter.