Histoire de me distraire un peu de mes angoisses, je me suis amusé à tester un "générateur automatique de poèmes" sur Internet.
Je ne m'attendais pas à un résultat particulièrement artistique (comment un code, une machine, pourrait-il faire l’œuvre du cœur ?) mais - wow - je ne m'attendais pas non plus à des textes aussi flippants !
Je cite :
Dark and heavy on the mist
Dark and sinning among the virgin
We invoke mammoth hooks beneath the gods
Be watchful. The Knight will come again
We are dank against the sea
I invoke glittering eyes beside the land
Alass, alack! The feeling will vanish
Dark and heavy on the mist
You violate sensuous impressions above the ground
Awaken! The evil will come
unafraid thirsty
fading slowly
no way out
From which dreams
the hero
seek shelter
before help could come
Source : http://www.languageisavirus.com/automatic_poetry_g...
C'est moche, non ?
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Answers & Comments
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Puisqu'à l'origine l'idée était de se distraire, j'ai cherché, grâce aux "générateurs automatiques de traductions",
à en faire quelque chose de français et d'aussi lourd de sens que la brume en question...
(j'ai fini par opter pour l'interprétation très libre mais j'ai abandonné l'idée de faire des vers, par contre ^^)
Pesanteur et opacité de la brume
Lorsque les hommes offensent les vierges
Nous implorons Dieu, les anges et les pachydermes
Soyez vigilantes ! Le Seigneur reviendra
Nos larmes coulent...
Et frappent les éléments
J'invoque tes yeux qui scintillent au delà
Hélas, hélas ! l'impression ira disparaissant
Sombre et lourde sur la brume
Violez si vous voulez, les sentiments transcendent la raison
Réveillez-vous ! Le mal ressurgira
Assoiffé mais sans crainte
Et lentement
Aucune échappatoire
Car dans nos rêves le héros
cherche un abri
avant que ne surviennent les secours dans le lointain
Bonjour Julian (331-363)
en tant qu'inspirateur peut-être - mais cela dit où est la liberté d'expression du poète s'il doit prendre les poèmes générés par les modules? c'est comme une mauvaise traduction - ou à la rigueur un semblant ""du cadavre exquis""
ensuite le plus intelligent pourrait s'en servir et le mettre à sa sauce comme @ Cécile Encieux c‘est très bien ce qu‘elle a fait - très fin très bien tourné - très bien trouvé - bravo
Et aussi c'est d'un côté une bonne chose pour celui qui se trouve devant une page blanche - la panne - ça aussi c'est une galère
pas de panique le web est là avec ses générateurs automatiques de poèmes - il ne faut pas avoir peur des petits beurres et des toyous- la lumière de l'écran sera allumée si les autres lampes sont éteintes
en fait il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les couleurs du fantastiques en passant par l'horreur et la fiction....
éviter les pièges subliminaux - que pourraient 'introduire insidieusement certains programmateurs mal intentionnés - mettre les élèves en alerte - ça c'est une porte qu'il ne faut surtout pas ouvrir car il se pourrait que Evyl the Devil se cache derrière et là se serait vraiment flippant !! : )) après tout la machine n'est dotée d'aucune intelligence propre et tout ce qu'elle donne ne lui est inspiré que par son maître :)
mais il y a en qui n'y croient pas alors même pas peur ils ouvrent et ...
ceci dit entre nous je n'aime pas du tout
bonne journée
ça veut surtout strictement rien dire
Les logiciels reflètent l'esprit de leurs créateurs.
La machine n'improvise rien, elle suit les instructions du programme rien de plus.
hum
Mais non, c'est totalement évident que c'est un cri de désespoir hyper-contemporain d'un artiste à la recherche de son inspiration perdue (la vierge). il est prêt à implorer tout ce qui existe pour qu'elle revienne... Et elle lui vient des yeux d'une personne, puis après il devient fou à cause de ce regard. Il lance un défi aux écrivains classiques qui n'ont pas conscience de son génie (avec une point de menace - le mal ressurgira). Il se prend pour un héros et trouvera un abri - la réussite - qui le sauvera de sa situation inconfortable.
C'est bien un générateur automatique. Les surréalistes pratiquaient l'écriture automatique ; pas le souvenir qu'un poème génial en est sorti.
La machine besogne suivant le programme rien de plus.