Je trouve que Lakme est injustement peu connu, C'est un opéra magnifique. Il y a évidemment ce duo enter Malika et Lakme mais aussi l'air des clochettes (Ou va le jeune hindou).
Pour l'avoir vu sur scène, c'est un grand moment de musique.
Pour moi il s'apparente à Karl Horff et son Carmina burana, ou parfois Dvorak: un sentiment de compromis et puis soudainement une fulgurance qui vous cloue sur la chaise!
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Je trouve que Lakme est injustement peu connu, C'est un opéra magnifique. Il y a évidemment ce duo enter Malika et Lakme mais aussi l'air des clochettes (Ou va le jeune hindou).
Pour l'avoir vu sur scène, c'est un grand moment de musique.
De Delibes, je connais surtout les ballets, Coppélia bien sûr mais aussi Sylvia, (que j'adore), La Source...
Par contre je ne connais pas Lakmé, mais je vois que c'est un manque. En fait je connaissais cet air, mais je ne savais pas du tout que c'était du Delibes. Très très beau, vraiment. L'orchestration chez Delibes est toujours bien pensée, je trouve (à mon modeste niveau).
Je garde ce lien, et je vérifie si je n'ai pas ça en disque chez moi au fond d'un placard (j'ai pleins d'opéras, mais je ne les pas encore tous écoutés). Belle découverte du jeudi soir.
Oui. Ecrire un des plus beaux duo de voix féminines (avec Bosquete du Mariage de figaro et celui de DERKAVELIEREN ROSEN) releve du génie. Peut être pas un génie égal à Mozart, Bach ou Beethoven, car il ya aussi chez Délibes des faiblesses, disons des inégalités dans son style.
Mais il a son style. Des musiciens pourraient écrire dans la veine de Delibes comme certains membres de son école savaient peindre à la Rubens.
Pour moi il s'apparente à Karl Horff et son Carmina burana, ou parfois Dvorak: un sentiment de compromis et puis soudainement une fulgurance qui vous cloue sur la chaise!
Mais faire l'un des trois plus beaux duos de voix féminines de l'histoire de la musique, c'est pas banal et si le génie est synonyme d'exceptionnel, oui il y a du génie dans ce duo.
L'air des clochettes?
Il n'y avait que maddy Mesplée pour savoir le chanter, les coloraturs modernes sont des rigolotes qui faussent le contre ré, glissant rapidement dessus quant elles osent la ou il devrait être éclatant, ou s'épuisent dans un cri qui n'est plus du chant sur la note finale.
A quand une vraie colaratur au contre mi puissant donc avec un joli vibrato sur le contre ré? Mais c'est du hors sujet.
Donc oui, Délibes: au moins un moment de génie, et tous les Messiaen de la terre ne peuvent en dire autant (je deteste Messiaen)
Très beau. Merci pour votre lien.
J'y trouve une grande influence de la scène des filles-fleurs de Parsifal à partir de l'instant où celles-ci tentent d'attirer leur héros. Delibes a voulu s'avérer wagnérien, évident aussi dans la musique de son exceptionnelle Sylvia. Néanmoins il a donné à ses oeuvres une nuance harmonique très française, toujours belle.
@glouglou: Pardon, j'avais lu quelque part que quand Tchaïkovski eut l'occasion de connaître la musique de Sylvia, il dit (lui, si grand compositeur!), qu'il n' aurait pas écrit ses musiques de ballet, tant il apprécia la richesse symphonique de Sylvia...
Un génie, faut pas pousser quand même ! Une agréable musique oui mais qui ne va pas très loin quand même. Sylvia et Coppellia, ses ballets les plus connus ont beaucoup influencé Tchaikovsky.
J'avais un ami qui était ravi que moi, la fan de rock, connaisse cet opéra (si c'est bien un opéra, j'y connais rien).
Quand je lui ai dit que je l'ai connu grâce à un épisode de Nip/Tuck, il ne m'en a pas voulu !