Lâcher- Prise
Sommes-nous en droit de bâillonner cet Ange
Qui vit dans notre cœur et nourrit notre sang
De ce doux sentiment que l’on nomme Innocence ?
Mais sous le joug du temps s’anémie et s’effrange
Et nous laisse le goût de l’amer en puissance .
Raclant le fond de gorge du rire de Satan.
Allons-nous donc laisser cette écharpe d’orties
Envahir notre ventre jusqu’à la déraison ?
Étouffant l’Archange qui seul se débat
Pour raviver le feu que l’on nomme Passion.
Qui cherche en vain l’ultime souffle de vie
Mais à la faux s’allie, nous menant au trépas.
Allons-nous donc enfin délier notre conscience
Et ainsi libérer nos rires enfantins ?
Faisant de nous de grands hommes en puissance.
Qui pour l’Amour d’un Ange tapis au fond du cœur
Ne se sont pas fait saints mais simplement humains.
Dénouant le bâillon pour une ode au bonheur.
Iloa,
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D'accord ce n'est pas parfaitement conforme aux "règles"
D'accord il y a des vers bancals et mal rythmés
D'accord d'accord , la FORME laisse à désirer
-( suffirait d'y bosser un peu )
Mais ça c'est la FORME
L'important ici pour moi, c'est le FOND
et ce fond, il dit quelque chose, et le dit bien, finalement ,
et le dit grave
et moi ce fond me touche
non, ce n'est pas " joli", c'est plus que ça.
on s'en fout, de "joli" . ( et l'adjectif ne convient de toutes façons pas )
.
à vouloir te donner ce qui ne m'appartenait pas
et tout ce qui fut dépossédé de tous pour repas
t'offrir des rêves et des espoirs par poignées
nos amours vives se sont peu à peu éloignées
à te parler des contrées de sagesses grandes
des rivières où les pierres de cristal descendent
des sommets enneigés altiers et abrupts
t'offrir indécemment ses sensations brutes
à te toucher la soie elle même est devenue rêche
et le velours semble tel un fil de pêche
comme j'ai voulu chaque fois t'étonner de vertiges
lesquels à profusion font naître l'amour vestige
à te vouloir ainsi ce se sont que pitié et peines
la dérive d'un pouvoir acéré désastreux de haine
les cachettes se dévoilent: sentiments abattus
et tes yeux écarquillés reflets d'un amour s'étant tu
L'homme n'est pas un saint, mais il porte sa croix.
Savoir être positif, et se laisser aller,
Aux instincts primitifs, en sachant les gérer...
être là dans l'instant, ne jamais reculer,
En allant de l'avant sans trop se retourner...
Laisser libre l'enfant qui en nous est ancré,
Comme il est innocent, souvent lui ressembler...
Serions nous apaisés, sans pouvoir d'analyses,
Serions nous pas bernés sur les mauvaises surprises ?
La vie garde ses droits, nous impose sa puissance,
Qu'est l'homme dans tout ça ? Marionnette qui danse...
Elle fait feu de tout bois, y brûle ses folies,
Ses passions et parfois, son âme par mépris.
En gardant la confiance, tolérance du coeur,
L'Ange protecteur chante enfin l'ode au bonheur...
Allons, il faut y croire, jusqu'au jour du trépas,
La mort est le point Z, la naissance le point A.
Laisser aller la vie, elle ne tient qu'à un fil,
La marionnette aussi, le reste devient futile.
L'homme n'est pas un saint...mais il porte sa croix.
Salut Iloa, merci pour ce thème, tu te fais trop rare, c'est plaisir de
partager tes mots. A bientôt, on espère !
Peut-être....
La vie est un poison qui nous tiens enchainés
Esclaves de nos sens et de nos déraisons...
Comme les draps froissés sur un grand lit défait
uniques et seuls garants de nos brèves passions...
Une chemise blanches, jetée sur une chaise
Empreinte encore un peu du souffle d'un parfum...
Souvenir si troublant, attisant cette braise
Qu'a laissé en partant l'image de quelqu'un...
Lou...
Bises...
Je changerais bien quelques vers mais je me permettrais pas!
Bravo, c'est trés joli!
L'emplacement des rimes n'est pas correct!
Agréable à lire mais le bogosse a raison,..
_Personnellement cela ne me dérange pas du tout et je trouve que tu t'exprimes avec aisance et j'aime beaucoup, mais si tu faisais des concours, tu aurais des problèmes.