et si oui, quelle différence avec un suivi normal par un gynéco???
j'attends mon troisième et j'avais envie éventuellement de ne voir qu'une sage-femme, aussi j'aimerai connaître vos expériences en la matière...
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Oui,c'est tout à fait possible et même recommandé.
C'est une erreur de se faire suivre par un gynécologue quand la grossesse est normale, car du coup on remplit les cabinets des gynécologues, et de ce fait, on ne permet pas aux femmes qui ont de véritables pathologies de pouvoir bénéficier d'une bonne écoute et d'un bon suivi. Les gynécologues se retrouvant souvent overbookés à cause de cela alors que beaucoup de femmes pourraient très bien être suivies par leur généraliste ou une sage-femme, elles remplissent inutilement les cabinets des gynécologues.
Le gynécologue est le spécialiste des pathologies de la grossesse.
La sage-femme est la spécialiste des grossesses physiologiques. Donc, lorsqu'on est enceinte, la logique voudrait que l'on prenne rendez-vous avec une sage-femme, puisqu'en l'absence de pathologie, on n'a rien à faire chez un gynéco.
De plus, les sages-femmes sont de plus en plus formées pour pratiquer des actes que les gynécologues font aussi. Et elles sont tout aussi compétentes pour bon nombre de choses. Elles sont autorisées à faire le suivi de grossesse jusqu'à l'accouchement et elles sont habilités à remplir les documents nécessaires pour la déclaration de grossesse ou les arrêts de travail.
Il y a des sages-femmes rattachées à un hôpital, donc qui peuvent te suivre jusqu'à l'accouchement. Ce n'est pas sûre qu'elle soit présente lors de ton accouchement, mais elle connait ton dossier et ses collègues de l'hôpital aussi du coup.
Il y a d'autres sages-femmes complètement indépendantes qui peuvent avoir accès à un plateau technique pour le jour J. Là, tu es suivie par une même sage-femme du début jusqu'à l'accouchement et tu es sûre de l'avoir jusqu'au bout. Les sages-femmes pratiquant ce type d'accompagnement global, sont encore trop rares en France, mais il est possible d'en trouver une dans ta région.
Tu en as quelques-unes ici. La liste donne les sages-femmes pratiquant des accouchements à domicile, mais certaines, pour des questions d'assurance, pratiquent en plateau technique.
http://www.projetdenaissance.com/pages/Repertoire_...
Enfin, il y a les sages-femmes qui exercent à domicile pour un accouchement hors structure (voir également la liste ci-dessus).
Je me plais toujours à lire les réponses de Sibline, elles sont sensées et intelligentes!
Pour ma part, j'ai expérimenté le milieu hospitalier (pour le détester) et ensuite j'ai fait un suivi sage-femme en maison de naissance (au Québec), 1 million de fois plus humain et chaleureux. J'étais enceinte, je portais la vie, pas la maladie! Il faut laisser l'hôpital aux malades, et humaniser les naissances. Les sage-femmes reçoivent maintenant des formations universitaires, elles sont professionnelles et elles ont une expertise. Elles gardent contact avec l'hôpital, pour les cas de complications. J'en choquerai peut-être quelques uns, mais je trouve qu'il n'y a pas mieux qu'une femme pour en accompagner une autre tout au long de ce processus. Mon conjoint aussi a adoré, on lui a laissé toute la place qui lui revenait et contrairement à l'hôpital, on lui a laissé le "droit" de tenir son bébé!!
Mais peu importe le choix que tu fera, l'important est que tu sois informée, écoutée, épaulée et respectée dans toutes tes décisions.
Bonne et belle grossesse!
Si tes grossesses précédentes n'ont pas posé de réel souci médico-obstétrique et si celle-ci se présente pareillement, pourquoi pas ? De toute façon, une sage-femme est parfaitement à même de t'envoyer consulter si elle constatait une anomalie.
En ce qui nous concerne, ma femme et moi, après une première fausse couche et une grossesse tardive (40 ans), même si celle-ci s'est dans l'ensemble bien déroulée, nous n'avions aucune envie de prendre le moindre risque et avons multiplié les visites et échographies de contrôles (je précise que nous ne sommes pas en France et ma femme a une assurance santé privée, donc nous n'avons pas creusé le trou de la Sécu française...). D'autant que grâce à la qualité actuelle des examens prénataux non-invasifs, nous avons pu éviter de procéder à une amniocentèse, laquelle comporte un risque certes réduit mais pas nul.
Que ce soit pendant la grossesse ou lors de la naissance elle-même (par césarienne), le fait de savoir pouvoir s'appuyer, en cas de besoin, sur un environnement médical de qualité était quelque chose de profondément rassurant, alors pourquoi s'en priver ? Un peu plus de trois mois après la naissance de notre petit garçon, j'éprouve beaucoup de gratitude à l'égard du professionnalisme de tous ceux qui nous ont entourés.
Quel que soit ton suivi pendant cette grossesse, tous mes voeux en tout cas, Ã titre personnel.
PS - La lecture de certaines réponses me laisse perplexe. Notamment cette impression "d'engrenage inhumain". Oui d'accord une grossesse c'est quelque chose de naturel mais ce qui différencie les humains des autres êtres vivants (et tout particulièrement les mammifères, bien sûr), c'est d'avoir réussi à réduire la forte mortalité inhérente à la reproduction dans la nature (laquelle est parfois cruelle...). Donc la médicalisation n'a rien de choquant,en tout cas pour moi. La grossesse de ma femme et la naissance en milieu hospitalier se sont passées sous étroite surveillance, surtout vers la fin, précisément pour éviter des complications potentiellement préjudiciables aussi bien à elle qu'au bébé. D'accord, c'était en Allemagne, peut-être y a-t-il quelques différences par rapport à la France, à la Belgique ou au Québec (cas évoqués ci-dessous) mais cela ne peut être qu'à la marge. Et en tant que père, je ne me suis pas du tout senti écarté à la clinique universitaire (où j'ai passé plusieurs nuits), bien au contraire. Je retire de cette expérience une masse de bons souvenirs.
j'aimerais aussi mais dès que j'en parle ma mère pique sa crise... pour ma part, l'hypercontrôle de ma gyné m'a bousillé une partie de ma grossesse, comment peut-on nous dire de ne pas stresser quand on subit tant d'examens par "mesure de précaution", et même des diagnostics revus deux fois avec des avis complètement contraires...à la fin j'ai claqué la porte du suivi pour le risque de diabète. En larmes ! Je me suis sentie prise dans un engrenage inhumain et je ne veux plus vivre cela. En plus, à l'hôpital où j'ai accouché et comtpe de nouveau accoucher, il y a une sage-femme vraiment super sympa, qui a l'art de me détendre en deux secondes, elle a sauvé mon allaitement car c'est aussi une consultante en lactation, et c'était la plus gentille de toutes les dames qui ont pris soin de moi à la maternité. Quand j'ai besoind 'un conseil, elle au moins, j'ai son numéro de portable. Ma gyné, elle fait du mi-temps, et des stagiaires, et vingt minutes par consultations, et une demie-heure de retard...
Sybline, t'as l'air bien renseigné, mais quand j'explique ça à ma mère elle me fait "non, ça c'est en France, en Belgique c'est pas pareil", tu peux confirmer ou infirmer cela ? :s
@Lucy : par contre, pour le papa, la maternité où j'étais, vraiment, rien à redire ! C'est le papa qui a fait le peau à peau avec bébé le temps de finaliser ma césarienne, il avait droit à son fauteuil dans la chambre pour dormir... super. je veux accoucher au même endroit ! Mais l'établissement et les infirmières, ce n'est pas le personnel spécialisé universitaire...
et pour la réaction du dessus, eh bien non, je ne trouve pas normal, quand après le test de sucre 2 on vous dit "risque de diabète" puis que la diabétologue vous dit "l'heure principale c'est la 3ème... vous faisiez 99... faut pas dépasser les 120... mais bon après 4h 132... on va continuer hein, d'accord ?", qu'on vous donne un régime que vous pratiquez déjà , et quand je faisais la réflexion "ah euh..." z'ont pas d'explications, puis après ils ont voulu me voir pour me donner une sereingue et de l'insuline, en me disant de me piquer dans l'arrière du bras (faut y aller déjà ) avec une dose de 6. Par sécurité, une dose de 6 directe ? Allez-y piquez-vous tous els jours, même pas de "si vous ne vous ne sentez pas capable, vous pouvez venir... avoir une infirmière...". Et tout ça alors que je leur dis que j'ai déjà tous les symptômes de l'hypotension, ce que l'insuline peut provoquer !
Alors merci, mais me transformer en légume, ne pas écouter mon fait, en sachant que ce truc de diabète était, selon leur même propos, sans risque ici pour le bébé tellement c'était faible, mais moi... quoi moi ? Je m'en fichais, si bébé allait bien !
Je sais ce que je dis... ce que j'ai vécu, c'est loin d 'être ce que tu as vécu, tu ne peux pas me dire que c'est normal, sans en connaître les détails. Et une prise de sang tous les quinze jours, alors qu'aucune d'elle en présentait de taux anormal, tu sais ce que ça représente pour moi ? Tu sais ce que c'est d'être traité comme un grand malade par son médecin quand on ne l'est pas ? Eh ben c'était ça... et j'en pleure encore... non, tu ne peux pas me sermonner à ce sujet. Mon fils allait bien, je n'étais pas une grossesse à risque, il est né grand, 3kg840, mince comme il faut, et éveillé dès le premier jour, il avait même pas la tête rouge. Alors hein... et ça, sans que je n'accepte cette insuline ! C'aurait été quoi sinon ? On ne joue pas avec les femmes enceintes, justement...
Je n'ai été suivie que par une SF par choix.
La gynéco de la maternité au premier RDV a été très froide j'ai donc demandé à ma maternité de changer de suivi, et ça n'a posé aucun souci.
C'était avec une SF de la maternité dans mon cas.
La seule différence c'est qu'en cas de souci elle devait appeler le gynéco de garde pour un second avis.
Sinon elle peut rédiger des ordonnances... pas de différence majeure, hormis sa plus grande humanité (mais ce n'est que mon avis)
Si votre grossesse ne présente pas de difficulté, vous pouvez tout à fait être suivie par une sage femme. Elle vous enverra chez un gynéco, si vous avez des problèmes.
Je l'ai fais pour ma deuxième grossesse.
Je trouve les sages femmes en général plus sympa et plus à l'écoute que pas mal de gynécologues.
Le suivi était nikel et franchement je ne le regrette pas.
La plupart qui sont suivies que par une sage femme veulent accoucher chez elles. Dans un hôpital ou une clinique il y a le gynéco référent en fin de grossesse qui connait sa patiente et la suit. Comme on ne sait jamais comment se déroulera un accouchement on prend des risques en accouchant chez soi c'est un choix.