Heureux ce serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Question : Que pensez-vous de l’Évangile de ce jour ?
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,35-40.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ce serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et (les) trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "
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Commentaire de Monsieur l'abbé Guillaume de Tanoüarn
Quelle est cette invitation que le Seigneur nous envoie pour que nous le rejoignions ?
Beaucoup de théologiens au XXème siècle, parmi lesquels le célèbre cardinal de Lubac, enseignent qu’il existe en chaque homme un désir naturel de Dieu. Cela signifierait qu’il y aurait en nous, spontanément, cette invitation : nous la trouverions en naissant. Nous désirerions Dieu comme on désire manger ou copuler.
La question immédiate qui se pose, dans cette perspective, c’est : si Dieu est vraiment le désir de l’homme, pourquoi est-il si peu désiré, si mal aimé ? Pourquoi aujourd’hui l’indifférence vis-à-vis de Dieu apparaît-elle, dans certaines sociétés dont la nôtre, comme une note dominante ?
Une question plus profonde apparaît aussi : si Dieu est vraiment un désir de nature, cela signifie qu’il est pour nous comme un objet de consommation parmi beaucoup d’autres. Il apparaîtrait donc seulement comme le moyen de satisfaire en nous un désir. Cela n’est pas possible.
Dieu n’est donc pas un désir naturel en nous. Mais alors quelle est donc cette invitation ? Comment se formule-t-elle ?
Si cette invitation nous représente comme bon pour nous quelque chose que nous ne possédons pas encore et qui nous manque, elle est bien de l’ordre du désir. Elle se manifeste par le désir que nous éprouvons de voir la beauté de Dieu, de comprendre quelque chose de la raison éternelle, de nous laisser inclure dans sa lumière.
Mais de quel désir s’agit-il ? Non pas du désir naturel que nous venons d’évoquer, non pas d’un désir spontané et brutal, mais d’un désir qui s’alimente à la connaissance que l’on prend de son objet. C’est ainsi que le désir de Dieu s’identifie en nous au désir de vérité. Si nous sommes invités par le Seigneur, c’est dans la mesure où nous cherchons à le connaître, c’est parce que seule la vérité nous satisfait. Non pas une vérité abstraite, non pas une babiole philosophique, mais une vérité qui nous transforme et qui nous sauve. Comme dit saint Thomas d’Aquin, l’objet de la foi est la vérité première. La foi intervient quand cette vérité devient en nous un objet de désir.
Cette vérité, nous en connaissons assez les contours pour la désirer. Mais nous ne la connaissons pas suffisamment pour considérer que nous la possédons. Nous nous sentons invités à la connaître mieux en nous identifiant à elle : beaucoup sont invités ainsi, beaucoup sont appelés ! Mais, nous dit le Christ, peu sont élus. Ce désir de vérité nous tenaille tous d’une manière ou d’une autre, mais il est bien supérieur à notre nature… Nous pouvons si facilement nous échapper, oublier de revêtir la robe nuptiale, selon l’image utilisée par la parabole. Ainsi nous ne concrétisons pas l’appel qui nous est lancé quand nous oublions qu’il s’agit d’un appel absolument personnel, auquel personne ne peut répondre à notre place et qui apparaît comme absolument unique, pour chacun.
Peu sont élus… Parce que parmi ceux qui sont appelés, il y a ceux qui répondent correctement, mais il y a aussi tous ceux qui répondent par la négative, parce qu’ils poursuivent des désirs plus immédiats que le désir de vérité et il y a encore ceux qui répondent « Oui » sans mesurer l’honneur qui leur est fait et le sérieux de cette invitation.
http://ab2t.blogspot.com/2011/10/beaucoup-sont-app...
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Quand Jésus est venu au premier siècle très peu l'ont reconnu comme le messie, ce qui réalisait une prophétie "pas cru" en effet très peu sont devenu croyant
Mais ceux qui l'attendaient ont reconnu le messie et il les a formé et appelé amis
A notre époque Jésus doit venir mais il nous demande de veiller car nous savons qu'il viendra d'une façon invisible et nous ne devons pas mépriser les prophéties car il se pourrait que nous ne sachions pas le moment de sa venue comme c'était le cas au premier siècle
Donc la question que l'on peut se poser est : est ce que j’attends un Jésus comme je me l'imagine (comme les juifs du temps de Jésus) ou est ce que je fait attention de savoir comment les choses vont se passer pour que je sache comment agir a ce moment là ?
Si nous ne seront pas capable de voir que les évènements qui se déroulent sous nos yeux sont le signe de sa venue alors nous sommes en danger , nous ne veillons pas car celui qui veille connait tout les détails de sa venue
*j'aime bien les evangiles surtout quand ça parle d'amour...
Jésus encourage ensuite ses disciples à se tenir prêts pour son retour. (...) Dans cette illustration, les serviteurs montrent qu’ils se tiennent prêts pour accueillir leur maître à son retour par la façon dont ils ont remonté leurs longues robes qu’ils ont attachées sous leur ceinture. De plus, ils continuent à vaquer à leurs occupations en pleine nuit à la lumière de lampes bien remplies. Jésus explique: ‘Si le maître arrive à la deuxième [veille, de neuf heures du soir à minuit, approximativement] ou même à la troisième veille [d’environ minuit à trois heures du matin], et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils!’
Le maître récompense ses serviteurs de façon insolite: il les fait s’étendre à table et se met à les servir, les traitant, non comme des esclaves, mais comme des amis fidèles. Quelle belle récompense pour avoir continué à travailler toute la nuit pour leur maître en attendant son retour!
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De quoi s’enquerra notre Maître à son retour? Il s’assurera que tous ceux qui prétendent être ses serviteurs se conduisent bien comme tels. Auront-ils obéi fidèlement à l’ordre de ‘faire des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses qu’il leur avait commandées’? (Mat. 28:19, 20.) Auront-ils amassé de belles Åuvres, en gage de l’intérêt actif qu’ils portaient aux ‘plus petits’ des frères du Christ? Auront-ils, en voyant ces derniers dans le besoin, donné à manger à celui qui avait faim, donné à boire à celui qui avait soif, offert l’hospitalité à l’étranger, vêtu le miséreux, aidé et réconforté le malade, et visité celui qu’on avait injustement enfermé (Mat. 25:35-40)? Seront-ils restés spirituellement éveillés et purs des Åuvres honteuses de la chair? — Mat. 7:21-23; Luc 21:34-36; II Pierre 3:14.
Moralité : Chacun de nous devrait réfléchir sérieusement à la position qu’il occupe actuellement devant Dieu et Jésus Christ.
Bien à vous.
Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997),
fondatrice des SÅurs Missionnaires de la Charité, Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p.68, rev)
« Heureux serviteur, que son maître, en arrivant trouvera à son travail »
Seigneur très aimé, fais que je puisse te voir aujourd'hui et chaque jour dans la personne de tes malades et, en les soignant, te servir. Si tu te caches sous la figure déplaisante du coléreux, du mécontent, de l'arrogant, fais que je puisse encore te reconnaître et dire : « Jésus, toi mon patient, comme il est doux de te servir. » Seigneur, donne-moi cette foi qui voit clair, et jamais alors ma tâche ne sera monotone, toujours la joie jaillira quand je me prêterai aux caprices et répondrai aux désirs de tous les pauvres souffrants...
O Dieu, puisque tu es Jésus mon patient, daigne aussi être pour moi un Jésus de patience, indulgent avec mes fautes et tenant compte de l'intention, car elle est de t'aimer et de te servir dans la personne de chacun de tes malades. Seigneur, augmente ma foi, bénis mes efforts et ma tâche, maintenant et à jamais.
http://www.peripsum.org/main.php?language=TRF&modu...
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De veiller sur Ses pensées...:-)