Il y a des expériences dans le genre, l'Irlande pour prendre le plus proche de nous. Ce pays a institué une "flat tax" de 16%. En sérieuse diminution donc.

A la surprise quasi générale, le montant des impôts collectés n'a pas diminué, au contraire il a augmenté. L'explication est simple. Au lieu de payer à prix d'or des fiscalistes pour diminuer leurs impôts, les entreprises nationales ont joué le jeu et déclaré tous leurs bénéfices. Quant aux investisseurs étrangers ils sont accourus...

Cela a si bien marché que la démarche suivante a été de passer à 12,5%, qui est toujours le taux actuel. Là encore, bingo, le montant des impôts collectés a encore augmenté...

Problème, ayant trouvé la poule aux œufs d'or, l'état a fait n'importe quoi. Il a augmenté le nombre de fonctionnaires ainsi que leurs salaires. Si bien que lorsque la bulle immobilière a éclaté en 2008, l'état s'est vu contraint non seulement de sauver les banques qui avaient perdu leurs prêts immobiliers, mais en plus il s'est retrouvé handicapé par des dépenses de fonctionnement trop élevées.

Si tu veux réduire les impôts de tout le monde, il n'y a pas de secret, il faut réduire les dépenses publiques. A partir de là tu as plusieurs options:

1- rendre les activités de l'état plus efficaces. Pour cela il faut revoir l'organisation du travail, et surtout la hiérarchie. Ce qui permettrait de supprimer tout un tas de postes de hauts fonctionnaires qui ne servent à rien. Ainsi, pour rappel, lors de la création de la BPI, plutôt que d'assurer eux-même le travail, les pontes de Bercy avaient préféré publier un appel d'offres pour que ce soit le privé qui se charge du travail. En jouant sur les départs en retraite on peut faire la manip sans créer de chômage,

2- Réduire le "service aux citoyens". Autrement dit on réduit les allocations, les remboursements sécu, etc. Mais en fait cela revient à transférer des dépenses depuis les impôts vers le paiement direct. Donc les citoyens paieront plus directement,

3- Forcer les administrations à arrêter les dépenses somptuaires. Ainsi, toujours dans le cadre de la BPI, ses administrateurs ont absolument voulu avoir "une adresse de prestige" et donc des loyers hyper-élevés, plutôt qu'une adresse "banale" et donc peu couteuses. Dans le même genre, es collectivités locales ont souvent tendances à vouloir des palais comme lieu de travail, plutôt que de simple bureaux.

Si tous payent moins d'impôt alors tu ne peux pas avoir une minorité qui en paye plus.

Ce n'est pas de la politique, pas de la fiscalité, pas de l'économie.

C'est juste du français

Baisse d'impôts n'est rien qu'un leurre

On est heureux de voir que Emère touche des sommes mirobolantes, et que de ce fait, il est volontaire pour donner plus.

Merci d'adresser ses coordonnées à Le Maire!

1) Qu'on foute la paix aux pauvres qui n'ont vraiment plus les moyens de payer et qui doivent être aidés par la solidarité nationale.

2) Les riches et les moyens comme moi, c'est-à--dire la majorité des ménages français, ont LARGEMENT les moyens de payer plus d'impôts. Je pourrais payer 100 % d'impôts directs de plus, juste en renonçant à moins de 10% de mon budget voyages et croisières de l'année 2016.

Il est clair qu'on peut augmenter les impôts des ménages qui peuvent facilement en payer le prix. La baisse des impôts à tout prix est une fausse bonne idée.

Qu'il arrête de faire n'importe quoi !

Oui, c'est possible... Tu as de moins en moins de gens imposables sur le revenu, ou salariés, ou devant payer une taxe d'habitation, qui est déjà indexée sur le revenu... Tu peux les baisser sans problème...

D'un autre côté, il suffit de mettre des taxes sur les premières nécessités: carburant, clopes, TVA, etc. pour rectifier les recettes... Ca, tout le monde paie... Et diminuer les dépenses de fonctionnaires, allocs, et tout ça...

"Fin bon, depuis qu'ils font ça, ça ne solutionne rien... Ils continuent à nous endetter pour leurs patrons malgré l'austérité qu'ils prônent, et passent encore pour des guignols auprès de l'UE, malgré tous les efforts qui nous sont imposés: économie gelée, dirigée vers l'épargne par des paranoïas, malgré des taux historiquement bas, pour faire remonter la note de la dette française pour continuer à emprunter.

si la minorité c'est les politiques ça me gêne pas