A. − HIST. GR. Étranger domicilié dans la cité, protégé par la loi et soumis, d'une façon générale, aux mêmes obligations militaires et fiscales que les citoyens, sans être admis, toutefois, à la citoyenneté. Le quatrième jour [des Panathénées] la procession (...) se mettait en marche: en tête étaient les pontifes (...) des vierges de famille noble (...) puis des métèques avec des vases et des ustensiles d'or et d'argent (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 213).L'introduction sur l'agora d'esclaves affranchis, de métèques naturalisés (Faure, Espr. formes, 1927, p. 26):
. La population libre comprend, du point de vue juridique, deux catégories de personnes: les métèques et les citoyens. Les premiers sont des étrangers installés à demeure. (...) il s'en rencontre dans presque toutes les cités grecques... A. Aymard, J. Auboyer, L'Orient et la Grèce antique, Paris, P.U.F., 1953, p. 330.
B. − P. ext., péj. Personne, souvent étrangère, dont l'aspect exotique, l'allure, le comportement n'inspirent pas confiance. Je viens d'entrer dans le New-York des étrangers (...). Pour désigner ses métèques, l'argot américain a mille nuances (Morand, New-York, 1930, p. 74).Simionescault! Un métèque! Un rasta! Un type dont les grands-parents gardaient les moutons en Bessarabie (Duhamel, Passion J. Pasquier, 1945, p. 100).Il [le père de l'auteur] interdisait qu'on mît en question les principes du nationalisme; (...) il détestait les métèques, s'indignait qu'on permît aux juifs de se mêler des affaires du pays (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 38).
REM.
Météquisme, subst. masc.,hapax. Alors que les Camelots du Roi (...) prenaient, en toute occasion, la défense des intérêts français (...) les compagnons d'Almereyda prirent naturellement le contre-pied, c'est-à-dire le parti du météquisme, de l'étranger (L. Daudet, Vers le roi, 1920, p. 127).
Prononc. et Orth.: [metεk]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1743 hist. gr. mestèque «étranger domicilié à Athènes» (Et.-F. Geoffroy, Matière Médicale ds Fr. mod. t. 14, p. 298); 1840 métèque (Ac. Compl. 1842); 1903 «étranger domicilié» (Nouv. Lar. ill.); v. aussi J. Malignon, Dict. de pol. Empr. du gr. μ ε ́ τ ο ι κ ο ς «étranger domicilié à Athènes», proprement «qui change de résidence» formé de μ ε τ α ́, v. mét(a)- et ο ι ̃ κ ο ς «maison»; cf. le b. lat. metoecus «celui qui habite dans une cité étrangère» (vies.). Cf. la forme métoicien (1765 ds Encyclop. t. 10), métoecien 1808 (Boiste), métécien (1840, Ac. Compl. 1842), dér. sav. du lat. metoecus, gr. μ ε ́ τ ο ι κ ο ς ; suff. -ien*. Fréq. abs. littér.: 34.
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Dans une génération si aucune réaction sérieuse ne se produit avant cette échéance fatale qui signerait l'acte de décès de la France et de l'Europe !
J'ai dit !
J 'espère être mort avant de voir une ignominie pareille .
attends que je sois morte
Il te faut lire Soumission de Houellebecq tu auras la date précise.
MÉTÈQUE, subst. masc.
A. − HIST. GR. Étranger domicilié dans la cité, protégé par la loi et soumis, d'une façon générale, aux mêmes obligations militaires et fiscales que les citoyens, sans être admis, toutefois, à la citoyenneté. Le quatrième jour [des Panathénées] la procession (...) se mettait en marche: en tête étaient les pontifes (...) des vierges de famille noble (...) puis des métèques avec des vases et des ustensiles d'or et d'argent (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 213).L'introduction sur l'agora d'esclaves affranchis, de métèques naturalisés (Faure, Espr. formes, 1927, p. 26):
. La population libre comprend, du point de vue juridique, deux catégories de personnes: les métèques et les citoyens. Les premiers sont des étrangers installés à demeure. (...) il s'en rencontre dans presque toutes les cités grecques... A. Aymard, J. Auboyer, L'Orient et la Grèce antique, Paris, P.U.F., 1953, p. 330.
B. − P. ext., péj. Personne, souvent étrangère, dont l'aspect exotique, l'allure, le comportement n'inspirent pas confiance. Je viens d'entrer dans le New-York des étrangers (...). Pour désigner ses métèques, l'argot américain a mille nuances (Morand, New-York, 1930, p. 74).Simionescault! Un métèque! Un rasta! Un type dont les grands-parents gardaient les moutons en Bessarabie (Duhamel, Passion J. Pasquier, 1945, p. 100).Il [le père de l'auteur] interdisait qu'on mît en question les principes du nationalisme; (...) il détestait les métèques, s'indignait qu'on permît aux juifs de se mêler des affaires du pays (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 38).
REM.
Météquisme, subst. masc.,hapax. Alors que les Camelots du Roi (...) prenaient, en toute occasion, la défense des intérêts français (...) les compagnons d'Almereyda prirent naturellement le contre-pied, c'est-à-dire le parti du météquisme, de l'étranger (L. Daudet, Vers le roi, 1920, p. 127).
Prononc. et Orth.: [metεk]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1743 hist. gr. mestèque «étranger domicilié à Athènes» (Et.-F. Geoffroy, Matière Médicale ds Fr. mod. t. 14, p. 298); 1840 métèque (Ac. Compl. 1842); 1903 «étranger domicilié» (Nouv. Lar. ill.); v. aussi J. Malignon, Dict. de pol. Empr. du gr. μ ε ́ τ ο ι κ ο ς «étranger domicilié à Athènes», proprement «qui change de résidence» formé de μ ε τ α ́, v. mét(a)- et ο ι ̃ κ ο ς «maison»; cf. le b. lat. metoecus «celui qui habite dans une cité étrangère» (vies.). Cf. la forme métoicien (1765 ds Encyclop. t. 10), métoecien 1808 (Boiste), métécien (1840, Ac. Compl. 1842), dér. sav. du lat. metoecus, gr. μ ε ́ τ ο ι κ ο ς ; suff. -ien*. Fréq. abs. littér.: 34.
Quand on privatisera la démocratie!
dans 2 mandats maximum
Passé un certain cape dans la maitrise du pouvoir.
il n'y'a plus de religieux et surtout pas de morale.
il n'y a plus que des ambitieux de pouvoir et des courtisans.
pas sur que ce soit mieux