Une question me taraude : j'ai toujours entendu dire que le cerveau gauche contrôlait la partie droite du corps et que le cerveau droit contrôlait la partie gauche.
Donc, si quelqu'un fait un AVC au niveau du cerveau gauche, il devrait en ressentir d'abord les symptômes (perte de vue, paralysie, etc.) du côté gauche, n'est-ce pas ? Est-ce vrai aussi des douleurs/maux de tête que cette personne ressentira ?
Autrement dit, faire un AVC au niveau du cerveau gauche cause t-il un mal de tête à droite (du crâne) ? A gauche ? Partout ?
Merci d'avance pour vos réponses. Ca m'intéresse.
Copyright © 2024 1QUIZZ.COM - All rights reserved.
Answers & Comments
Verified answer
Je ne suis pas une spécialiste mais je dirais que la douleur, la vraie, se fait sentir du côté où il y a l'avc.
Après, effectivement, on sait que le côté gauche du cerveau commande le côté droit de notre corps, donc la paralysie par exemple, sera du côté opposé, mais pour la douleur en elle-même, je dirais qu'elle se situe du côté où il y a le problème.
Je vais essayer de faire une réponse claire sans copier-coller.
Un AVC dans l'hémisphère gauche, va donner une paralysie droite, et inversement. Car effectivement les fibres issues du cerveau changent de coté au niveau du tronc cérébral.
Pour les maux de tête, c'est différent, car ce qui crée les céphalées, c'est la dilatation et la vasoconstriction des vaisseaux, ou bien l'hypertension intracranienne par compression ou alors la poussée d'hypertension artérielle. L'AVC ischémique n'est pas douloureux. L'AVC hémorragique, peut être douloureux au début s'il y a hypertension, sous forme d'une céphalée diffuse.
Retenir que le tissu cérébral, en lui meme, n'est pas sensible à la douleur.
Les effets d’un AVC de l’hémisphère droit comprennent notamment :
une paralysie partielle ou complète du côté gauche du corps (appelée « hémiplégie »), y compris la perte possible de tonus musculaire ou de la maîtrise du côté gauche du visage;
une perte de sensation partielle ou complète du côté gauche du corps;
une incapacité à reconnaître des objets familiers ou à en comprendre l’usage;
une difficulté à déterminer les distances et les formes ou à s’orienter;
des comportements impulsifs, des sautes d’humeur ou un manque de jugement;
une perte de mémoire à court terme;
une absence de reconnaissance du côté gauche du corps ainsi que des personnes et des choses se trouvant du côté gauche (appelée « négligence unilatérale gauche »).
Les effets d’un AVC de l’hémisphère gauche comprennent notamment :
une paralysie partielle ou complète du côté droit du corps;
une perte de sensation partielle ou complète du côté droit du corps;
des troubles de la parole (appelés « aphasie »);
des comportements lents et prudents;
des périodes de rétention plus courtes et de la difficulté à assimiler de nouvelles informations.
L’AVC a-t-il d’autres effets?
Peu importe le côté du cerveau atteint, l’AVC peut entre autres entraîner les séquelles qui suivent.
Dépression : Des recherches sont en cours pour déterminer si la dépression est causée par les dommages de l’AVC au cerveau ou par la modification soudaine de l’état de santé et des capacités de la personne qui y a survécu. Des sentiments de tristesse et de dévalorisation ainsi que la perte d’intérêt pour les choses ou les personnes de son entourage sont cependant des indications parmi d’autres qu’un survivant peut être déprimé.
Labilité émotionnelle : Labilité émotionnelle est le terme utilisé pour décrire la perte de la maîtrise des émotions chez de nombreux survivants d’AVC. Le survivant peut avoir des sautes d’humeur, y compris rire ou pleurer à des moments inattendus ou se sentir en colère ou irrité sans raison. Avec le temps, les survivants parviennent souvent à mieux maîtriser leurs émotions, et la labilité émotionnelle peut s’estomper ou disparaître complètement.
Problèmes de maîtrise de la miction (vessie) : Cette affection appelée « incontinence » est fréquente pendant les premiers temps suivant un AVC.
Douleur : Les personnes ayant survécu à un AVC peuvent ressentir des douleurs pour diverses raisons. La douleur est souvent causée par des dommages aux nerfs, des plaies de lit ou une articulation qui ne bouge pas.
Fatigue : Après un AVC, bien des gens se sentent exceptionnellement fatigués à cause de l’énergie supplémentaire qu’ils doivent investir pour faire face à des changements physiques et émotionnels.
Les séquelles de l’AVC varient d’un survivant à l’autre. Chez certains, les effets se résument à quelques inconvénients mineurs, tandis que chez d’autres, les incapacités sont accablantes.
En premier lieu je pense qu'il faut savoir que de très nombreux avc sont d'origine iatrogène (provoqués par le médecin)
http://avcsurordonnances.sosblog.fr/